Patrizia a un avis sur tout

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Le garçon qui volait des avions d’Elise Fontenaille aux éditions Rouergue 20 septembre 2016


Acheté en avril dernier à LittéraDécouverte, un très joli « salon du livre de jeunesse » à St-Maurice, il aura été trimballé à chaque week-end hors de la maison et même jusqu’au Canada cet été sans que mini-moi ne le lise. C’est qu’au même salon, la miss avait acheté le tome 1 d’Hunger Games et n’avait plus lâché la série (trois tomes en tout bien épais). Ensuite, elle s’est prise de passion pour L’Élue (Kiera Cass, éd. Robert Laffont), une autre série d’ouvrages fantasques se passant là aussi dans un monde en ruine. Elle en dévore chaque tome l’un après l’autre (il y en a un certain nombre). Tant pour Hunger Games que pour L’Élue, les livres sont épais. De gros pavés. Il faut me rendre à l’évidence, mini-moi est passée à du sérieux.
Las, entre deux commandes du tome suivant, il faut bien s’occuper. Et Le garçon qui volait des avions est arrivé à point nommé pour combler le trou d’un soir. Elle l’a lu d’une traite. Et moi aussi, emportée par son enthousiasme.

Style haletant, texte court (moins de 60 pages), l’histoire – tirée de celle, véritable, d’un garçon nommé Colton Harris-Moore qui a tenu en alerte des années durant les polices du comté – est passionnante parce que vraie. Après, comme Takalirsa le fait que l’auteure prête ici ou là du ressenti à des individus qu’elle n’a jamais rencontrés m’a aussi gênée. Ceci dit, ça nous a donné envie d’en savoir plus sur ce jeune garçon qui, à l’évidence, est brillant, malgré un départ dans la vie difficile, pour le moins.

A lire pour le plaisir (et n’est-ce pas là un argument primordial?).